jeudi 12 février 2009

Libération immédiate de la militante des droits des femmes emprisonnée Alieh Eghdamdoust

Libération immédiate de la militante des droits des femmes emprisonnée Alieh Eghdamdoust

La journée internationale des femmes est accueillie avec faveur sur plusieurs fronts – par les militantes des droits des femmes et par ceux qui sont résolus à faire quelque chose contre les entraves au mouvement des femmes iraniennes. Il semble que les militantes des droits des femmes doivent accueillir la pression, la prison et les condamnations sévères, car le grand plaisir de commémorer la Journée internationale des femmes a été obscurci par l’emprisonnement de militantes des droits des femmes – par l’emprisonnement de nos compagnes.

Ces combattantes pacifiques pour la justice sont emprisonnées à un moment où leur appel pour la justice a lentement enregistré des progrès et a adouci la série dure et rigide de lois injustes, afin qu’on puisse remédier lentement à l’absence de droits pour les femmes dans notre pays. Les exemples d’augmentation de réactions brutales sont légion. La mise en œuvre de la condamnation dans le cas de Alieh Eghdamdoust, une femme seule à la veille de la saison froide, qui a sacrifié sa vie à la lutte pour la justice, signifie qu’elle doit à présent rester trois ans en prison.

Alieh Eghdamdoust est une des militantes des droits des femmes arrêtée le 12 juin 2006 lors de la manifestation pour soutenir les droits des femmes sur la Place Hafte Tir à Téhéran. En première instance, elle avait été condamnée à trois ans et quatre mois d’emprisonnement et 20 coups de fouet et en appel les trois ans de prison ont été confirmés. Le 31 janvier 2009, elle a été transférée sous bonne garde de la ville de Fouman, au nord de l’Iran à la prison Evin à Téhéran sans même avoir pu contacter ses amis pour qu’ils puissent l’accompagner à la prison. Alieh Eghdamdoust est la première militante des droits des femmes dont la peine de prison soit exécutée. Est-ce le signe de la fin du militantisme pacifique des militants des droits des femmes ?

Ces actions excessives contre des militantes des droits des femmes ont lieu malgré le fait que leurs actions et leurs activités soient absolument légales et en conformité avec la constitution et leurs droits civils.

Nous, les signataires de cette pétition, revendiquons fermement une fin de ces actions violentes et illégales contre les militantes des droits des femmes et en particulier contre celles impliquées dans la Campagne d’un million de signatures. De plus, nous insistons auprès des autorités iraniennes pour qu’elles laissent tomber les charges contre les défenseuses des droits des femmes et libèrent immédiatement celles qui sont emprisonnées. Nous exigeons, en outre, qu’au lieu d’avoir recours à des actions illégales contre des défenseuses des droits des femmes, les autorités iraniennes, les législateurs et le système judiciaire entreprennent des pas positifs et proactifs pour réexaminer et réformer les lois discriminatoires contre les femmes.

Pour la pétition : veuillez indiquer votre nom ou le nom de votre organisation sur



lundi 2 février 2009

Alieh Eghdam Doost est en prison depuis le jeudi 29 Janvier

Alieh Eghdam Doost a été transféré Jeudi dernier à la prison d’Evine, à Téhéran, suite à une condamnation de trois ans de prison ferme pour cause de participation au rassemblement pacifiste du 23 mai 2006


La mise en exécution de cette peine, est un premier geste hostile de la justice Iranienne vis à vis des activistes du mouvement des femmes


En effet jusque là des activistes avaient été arrêté dans des cadres illégaux, maintenu en détention, convoquer au ministère du renseignement, interdit de sortie du territoire, mais aucune condamnation à des peines de prison n’avaient été mises en application


Il faut rappeler que selon l’article 27 de la constitution Iranienne le droit au rassemblement pacifique est autorisé, ces peines sont de faite anticonstitutionnelle